Tout commence un soir, quelques jours avant les 70 ans de mon beau-père, célèbre pêcheur de sandres dans la région ! Mon formidable et adorable beau-frère (j’en rajoute un peu mais d’une c’est lui l’administrateur de ce blog, de deux je vérifie ainsi qu’il lit à minima ce que j’écris) m’écrit à pas d’heure pour me demander si je suis capable de faire un sandre. Ni une, ni deux, je vais voir à quoi ressemble ce poisson et je commence la réalisation par un dessin. En une demi-heure, voici ce qui est prévu, un drôle de gâteau poisson :
L’étape suivante consiste à s’organiser. Je ne pourrai pas tout faire le matin du repas, ni la veille. Qu’est-ce qui est réalisable en amont ?
Les chocolats
J’ai commencé par le tempérage du chocolat noir.
Puis, avec la technique de l’écriture au chocolat, j’ai préparé 4 jours en avance les écailles et l’arête centrale du poisson (ça ne se voit pas mais c’est classe d’y avoir pensé).
Le lendemain, même chose avec le chocolat blanc.
Les génoises
Le jour d’après, c’est le moment de faire les deux génoises.
La mousse
Et de préparer la mousse qui garnira le gâteau.
Le dressage
Dernier jour, découpez les génoises et dressez-les sur un plat en les disposant sous forme d’un poisson. Prévoyez de les découper aussi en deux étages histoire d’insérer de la mousse au milieu.
Attention, sur cette photo, il manque un morceau de génoise au niveau de la queue.
L’étape suivante consiste à puncher les génoises pour les rendre moins sèches. C’est à dire les enduire de sirop, au centre et sur le dessus avec un pinceau.
Vient le temps du montage. Sur la première couche de génoise, mettre la mousse (je l’ai fait avec une poche à douille pour que ce soit bien réparti). Le petit plus qui déchire : les œufs de poisson (bonbon tous ronds) nichés au creux de la génoise et l’arête centrale en chocolat noir.
Remettez dessus tout ça l’autre couche de génoise punchée aussi. Recouvrez de chantilly et posez les nageoires. Ajoutez l’œil.
Ne reste plus qu’à recouvrir d’écailles de chocolat noir, blanc et de nougatine.
Et voila le résultat ! Tadam !
Ah non, pardon : Tadam !
Alors, c’est si dur que ça ?